Nouveau produit d'épargne 2025

0 Appréciée
 

Pour cela, il faudra des réformes, des choix, du courage !

Il est évident que le Président de la République, comme à plusieurs reprises, a introduit sa volonté de mener très prochainement d’importants changements économiques.

 

Bien qu’à la veille du confinement, son allocution affirmant que nous étions en guerre, avait pu paraître assez alarmante… [à croire que ces situations de tensions soient des moments qu’il espère tant] ; elles paraissent parfois plus dramatiques que les réels changements qui en suivent, et c’est à souhaiter.

 

Cependant, il est certain que nous pouvons lui faire confiance pour mettre en place les réformes ou lois qu’il jugera indispensables.

 

 

La situation géopolitique mondiale est telle que d’inévitables remaniements des stratégies économiques de l’Europe sont en cours, avec en sujet principale la redirection des investissements nationaux vers le réarmement.

 

Pour le moment, il faut donc budgétiser les coûts d’un tel choix au sacrifice d’autres. Il y aura sans doute des assouplissements concernant l’agenda de l’écologie qui sera relayer en second plan, puisque la priorité va être la sécurité des citoyens européens.

 

La bonne nouvelle est que l’épargne en Europe est conséquente, et comme ceci avait pu être fait dans le passé, en 1983, l’Etat providence, pourra compter sur celle-ci pour financer la défense, qui reste avant toute chose un des besoins primaires humain, le second d’après la pyramide de Maslow.

 

 

C’est donc fait !

En effet, le 20 mars 2025, a été annoncé par Éric Bompard, le point de départ, avec la mise en place d’un nouveau produit d’épargne pour que les citoyens français puissent devenir indirectement actionnaires des neuf grands groupes et des plus de 4 000 entreprises du secteur de la défense.

 

Il s’agit d'entreprises comme Dassault Aviation, Safran, Thales, Airbus Defence and Space, Saint-Gobain, CMA CMG, Geodis, MBDA par exemple pour les plus grands.

 

L’effet d’annonce se porte sur la solidarité et la responsabilité des Français avec un budget plus qu’abordable. Il faudra voir la réaction des épargnants, car beaucoup de variantes restent peu clarifiées.

 

  • Ticket d’entrée : 500 euros minimum, et pas de plafond annoncé pour le moment.
  • Durée minimum du placement : 5 ans… mais le discours du ministre de l Économie parle d’un placement à long terme.
  • Taux de rendement : Non défini et risqué car dépendant des résultats de ces entreprises privées citées ci-dessus. Notre gouvernement espère que la stratégie de réarmement en cours stimulera les commandes pour le secteur de la défense, et sera donc bénéfique pour les investisseurs. "Ce sont de bons placements, car nous devons dans la durée augmenter notre effort de défense nationale." (E, Bompard)
  • Souscription : Directe ou via une assurance-vie
  • Intermédiaire : la banque publique d’investissement Bpifrance

 

 

Voici la première phase annoncée, quelles pourraient-être les suivantes ?

 

Si la récolte n’était pas assez suffisante, l'État pourra alors recourir à d’autres moyens.

 

  • Recourir à l’emprunt auprès des épargnants plutôt qu’à une saisie directe de l’épargne. Le marché obligataire : l’épargnant possède des dettes d’Etat.

Les obligations doivent, selon les experts financiers, faire partie du portefeuille. En revanche, les obligations étant des dettes, il faut s’assurer de la solidité financière de son débiteur. Une bonne indication est la note attribuée par les agences spécialisées… le fameux triple A pour les meilleurs

  • Réguler la fiscalité sur les intérêts gagnés sur les placements type assurance-vie (loi Sapin 2).
  • Réajuster le rendement des intérêts des comptes en revoyant à la baisse leurs taux d’intérêts.

 

 

Est-ce que l’Etat peut se servir sur les comptes bancaires ?

 

L’Etat, théoriquement, ne peut se servir dans ces comptes, comme l’indique l’article 17 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : « la propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité ».

 

En revanche, en cas de crise financière majeure, voici les limites que les Français pourraient se voir imposer :

 

- Le gel, le retard ou la limite des retraits sur les fonds en euros des comptes d’assurance-vie afin d’éviter l’effondrement du système financier provoqué par un retrait massif des épargnants  Loi Sapin 2

 

 

- Recourir aux déposants possédant plus de 100 000 euros sur leur compte bancaire en cas de défaillance d’une ou plusieurs banques. Ceci en revanche n’intervient qu’après contribution minimum de 8% du total des passifs de la banque des actionnaires et créanciers  Depuis le 1er janvier 2016, ordonnance du 21 août 2015 transposée de la directive européenne Bank Recovery and Resolution Directive adoptée par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne en 2014.

 

Est-ce déjà arrivé ?

 

Oui, avec la faillite de la Banque centrale de Chypre en 2013. Les dépôts de plus de 100 000 euros d’une des banques de l’île ont été ponctionnés de quasi moitié. 

 

 

 

 

Quelle sécurité en France pour l’argent en banque en cas de faillite ?

 

Il y a plusieurs garanties selon la nature de vos comptes ou livrets : 

 

Les livrets d’épargne réglementée sont garantis par l’Etat à hauteur de 100 000 euros :

 

  • Le Livret A,
  • Le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS),
  • Le Livret d’Epargne Populaire (LEP).

 

Les comptes courants, les autres livrets que ceux cités plus haut et les plans d’épargne sont couverts par le FGDR qui indemnise à hauteur de 100 000 euros par déposant et par établissement.

 

Le FGDR (Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution) est une personne morale de droit privé créée par la loi n°99-532 du 25 juin 1999. Le FGDR a une mission de service public. Il protège et indemnise les clients en cas de défaillance de leur établissement bancaire ou financier. 
Opérateur de crise bancaire au service d’une finance responsable, le FGDR est un acteur clé de la stabilité du système bancaire et financier français. 

 

Ce même fonds garantit au même titre, à hauteur de 70 000 euros, les titres et instruments financiers suivants :

 

  • Les actions
  • Les obligations
  • Les parts de SICAV
  • Les parts de FCP
  • Les PEA

 

Une garantie est aussi assurée pour les instruments financiers gérés par une société de gestion de portefeuille, mais à hauteur de 20 000 euros seulement.

 

Pour information, pour les professionnels dont l’activité nécessite l’obtention de caution réglementée auprès d’un établissement bancaire ou financier, afin de garantir l’achèvement de votre projet, tels que les promoteurs ou constructeurs immobiliers, les courtiers en assurance ou encore les agents de voyages… le FGDR prendrait le relais de l’engagement de bonne exécution en cas de défaillance de l’organisme financier.

 

Pour ce qui concerne :

Les contrats d’assurance-vie

C’est le FGAP qui protège les assurés, à hauteur de 70 000 euros.

C’est le Fonds de Garantie des Assurances de Personnes, a destination des assurés contre la défaillance de sociétés d’assurances de personnes dont l’organisation, les limites d’intervention, le montant et les règles de répartition des contributions des sociétés adhérentes ont été précisées par la loi du 25 juin 1999 relative à l’épargne et à la sécurité financière et le décret du 3 août 1999.

 

Comment sécuriser son épargne ?

Le bon vieil adage : Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier !

Il est primordial de diversifier ses placements et de penser aux actifs réels :

           ==> L’immobilier

           ==> Les métaux précieux : tel que l’or & l’argent

 

Frédérique AGNEZ

Le 21 mars 2025

 
Ce blog vous a-t-il été utile?
Publié dans: Or, Argent